mardi 19 mars 2019

Survivre au stress



"La réalité est la cause principale du stress - pour ceux qui la vivent."
Jane Wagner


Nous avons tous fait l'expérience du stress, que le stresseur soit interne (pensées, anticipations désastreuses, échéances, sensations…) ou externe (situations, évènements…). Nous savons qu'il se traduit ponctuellement ou de façon permanente par un état de tension extrême qui dans le meilleur des cas nous pousse à agir. La plupart du temps - empêchés que nous sommes de passer à l'action - il reste enfermé dans les parois exigües de notre corps (viscères, cage thoracique, orbites, crâne…). Il s'applique à faire des nœuds de plus en plus serrés ou frappe en fortes vagues nos cages intérieures. Il réclame de toute sa puissance une exfiltration.

Offrir à notre stress une issue symbolique pour le sortir de nous-même
Le problème du stress c'est que nous le tenons piégé à l'intérieur. Il faut lui proposer une issue même infime pour fuiter. La première étape, symbolique, est de lui donner un nom pour  le séparer de nous, dialoguer avec lui, le mettre à distance et lui faire face. Par exemple, je pourrais appeler le stress que je ressens : Serpent (parce qu'il a le comportement sournois que je présuppose au reptile). En nommant mon stress, je comprends mieux sa stratégie. Elle est différente pour chacun d'entre nous. Comment appelleriez-vous votre stress ? Ensuite, je lui demanderais : "Serpent, comment puis-je t'éloigner ?". Il me répondrait sans doute : "En me chantant des chansons !". Il faut faire confiance à notre inconscient, il apporte toujours des réponses enfantines, simples au point d'en paraître idiotes, ridicules et pourtant très opérantes. Chanter, est sans doute pour moi un excellent moyen de le mettre à distance.

Apaiser le corps par le souffle
Le stress nous laboure de l'intérieur. C'est un désastre. Il nous piétine, nous fouette, nous tend comme un arc, s'attaque à l'acide à nos muscles, nos organes, nos artères, notre peau, nos ongles, dents, cheveux. Ils ont besoin que nous leur venions en aide. La première chose à faire est de permettre à l'énergie de recirculer là où elle est restée bloquée. Permettre à chaque cellule par le souffle, l'oxygénation de jouer pleinement son rôle : celui de nous garder en excellent état de marche. Pour cela, il faut respirer. Le souffle guérit comme une tendresse envers soi, une caresse qui apaise, calme et rassure.

La cohérence cardiaque
Il existe de nombreuses méthodes pour reprendre son souffle : la sophrologie, la méditation, la pleine conscience, le yoga, le Qi Gong ... Celle qui me paraît à la fois la plus facile à appliquer et la plus efficace est la cohérence cardiaque. Elle est facile car elle peut être pratiquée dans n'importe quel endroit y compris dans son bureau, dans les transports mais aussi parce qu'elle ne nécessite que 3 x 5 minutes par jour et que ses effets sur le corps sont immédiats et impressionnants. Il s'agit de respirer pendant 5 minutes comme suit : 5 secondes d'expiration suivies de 5 secondes d'inspiration. Vous obtiendrez rapidement parmi d'autres immenses bénéfices :

- Baisse du cortisol (principale hormone secrétée en état de stress)
- Augmentation de la DHEA (hormone qui elle module de cortisol)
- Augmentation des IgA salivaires qui participent à la défense immunitaire
- Augmentation de la sécrétion d'ocytocine qui est l'hormone de l'amour chez les femmes
- Augmentation des ondes alpha
- Réduction de la perception de stress
- Impression générale de calme
- Diminution du risque cardiovasculaire
- Diminution de l'anxiété et de la dépression
- Meilleure régulation du taux de sucre
- Amélioration de la concentration et de la mémorisation…

Il ne s'agit pas d'une approche psychologique, philosophique ou spirituelle mais respiratoire basées sur des observations scientifiques (10 000 études cliniques publiées).

Naturellement, il vous faudra un minimum de discipline et de motivation mais vous obtiendrez rapidement des résultats pour un investissement minimum.

A lire : Cohérence cardiaque 365, Dr David O'Hare
Applications de cohérence cardiaque sur Internet (il y en a de nombreuses mais j'aime bien celle-ci :

https://www.youtube.com/watch?v=bM3mWlq4M8E

Exercice de cohérence cardiaque 









vendredi 8 février 2019

C'est le temps de l'amour !



"En amour, la tiédeur glace."
Guy Bedos


Que serions-nous sans amour ? Des êtres immergés dans un néant sans fond, obscur et visqueux cherchant une prise pour s'accrocher à des parois désespérément lisses. C'est sans doute l'intuition de cette vision angoissante qui fait jaillir en nous ce besoin d'amour, à moins qu'une blessure encore béante nous détourne de la lumière, tout occupé que nous sommes à en scruter la profondeur.

Fort et vulnérable à la fois
Pourtant l'amour n'est pas un mouvement qui vient de l'extérieur mais qui se trouve en notre cœur. Une énergie qui nous propulse dans une version poétique de l'existence, faite de courbes, de rondeurs, d'harmonie, de sourire, de douceur. Aimer, c'est prendre ce risque là. Se dépouiller, avancer le cœur à vif, l'âme légère, ouvert à la rencontre, à la fusion. Oui, c'est un énorme risque, celui d'être vu dans sa nudité. Aimer c'est être à la fois fort et vulnérable. Fort de ce que l'on est, fragile pour continuer à apprendre.

L'amour doit être caressant
Il faut qu'il y ait de l'amour en nous pour faire naître l'amour, qu'il se dilate en un espace confortable pour accueillir l'amour de l'autre - amant, ami, enfant, parent… - qu'il y dépose sa tendresse. Si vous cachez votre amour derrière un mur, l'autre tentera par tous les moyens de le fissurer, de le casser, de le démolir. Son élan vers vous s'aiguisera dans ces tentatives répétées au point de devenir blessant. L'amour doit être caressant. La passion, c'est autre chose, c'est le jeu de l'amour.

Retrouver les premiers émois
Fêter l'amour à date fixe, c'est comme faire l'amour pour préserver sa santé. On perd en romantisme nécessaire au mouvement du désir. Mais dans une vie autant bousculée que la nôtre par les froids impératifs du quotidien, cela nous rappelle de faire une pause, de prendre le temps de se raconter des histoires, de se regarder dans les yeux, de s'y perdre pour retrouver nos premiers émois, ceux qui nous ont fait choisir celle ou celui-là. Retrouver ce contact où plus rien ne pense.

Je vous souhaite de prendre le temps de l'amour en commençant par vous-même. S'aimer c'est se donner la chance d'être aimé.




jeudi 10 janvier 2019

Aux quatre vents





"Le vent purifie la route"
Sagesse Hindoue



C'est parti pour 2019 ! Bien obligé de prendre le bateau même si c'est pour rester à quai. Nous verrons bien pour quel voyage nous nous sommes embarqué. La taille, l'âge, la forme du bateau ne dit pas grand chose de la route qui va s'ouvrir devant nous. Même si nous l'avons balisée soigneusement, choisissant avec application les étapes, les curiosités à visiter, les amis à honorer, les batailles à livrer ou les lieux à contourner, nous contrôlons peu de choses. Les imprévus viennent de l'intérieur comme de l'extérieur.

Ce que nous pouvons contrôler
Même s'il est illusoire, le contrôle est possible sur certaines choses. Il est important car il nous rassure. Il diffuse en nous le bien-être nécessaire à l'espérance quand nous sommes dans la difficulté. Il nous permet de ne pas nous sentir totalement à la merci des éléments. A condition de se rappeler que nous ne pouvons exercer du contrôle que sur ce qui dépend à 100 % de nous : certains choix (des plus simples aux plus complexes),  nos pensées (se laisser submerger ou tenter de les calmer), nos décisions (s'affirmer ou se laisser faire), nos croyances (celles qui nous font du bien ou celles qui nous empêchent), nos comportements (salutaires ou délétères), nos choix (pertinents par rapport à nos objectifs ou contrariants).

Les bonnes nouvelles
Une bonne nouvelle peut être très perturbante dans le sens où - comme son nom l'indique -  elle perturbe l'ordre des choses même si ce dernier était relativement insatisfaisant. Elle déclenche de la bienveillance chez ceux qui vous aiment sincèrement, de l'envie, de la jalousie, chez les plus frustrés de votre entourage (promotion, héritage, mariage, mutation…). En cela, elle devient une difficulté à dépasser puisque votre échiquier personnel et/ou professionnel et les rapports de force qui sont en jeu sont modifiés. Vous devrez donc consacrer du temps et de l'énergie à tout réorganiser.

Les mauvaises nouvelles
Quand une mauvaise nouvelle arrive, même avec un mental d'acier, c'est le choc. Inutile de vouloir immédiatement la transformer en quelque chose de positif. Ce serait même une catastrophe que de ne pas accepter et d'éviter de vivre les émotions liées aux mauvaises nouvelles : colère, déception, tristesse, rancune, sentiment d'injustice… Il va falloir faire une escale dans un coin tranquille pour digérer l'information. Ce qui peut être long. Il faudra aussi éviter les toxiques de tous genres même "ceux qui vous veulent du bien" et dont la survie dépend de vos capacités à rester au fond du trou.

L'attente
Pour gagner en temps, en énergie et en sérénité, gardez en mémoire que vous n'êtes pas le maître du Temps. Peut-être de celui de votre journée mais pas celui de "l'Univers", c'est à dire là où quelque chose se décide sans vous (appelez-le comme vous voulez), celui-là vous n'avez aucun contrôle sur lui. Tracez votre route, visualisez votre destination, utilisez les outils nécessaires pour avancer contre vents et marées, gardez-vous en forme, alerte de corps et d'esprit, prenez du repos quand nécessaire et ne vous occupez pas du reste, il viendra quand ce sera le bon moment pour vous et d'une façon que vous n'avez pas imaginée.

Je vous souhaite une année 2019 riche en aventures personnelles ou au contraire tranquille si c'est ce dont vous avez besoin, une année pour prendre soin de vous, pour vous reconnecter au meilleur de vous-même et développer vos talents personnels en toute confiance.


mardi 30 octobre 2018

Marcher seule




"L'homme n'est jamais moins seul que lorsqu'il est seul."
Ciceron


Intraversion/Extraversion
On dit que la différence entre l'intraverti et l'extraverti est que le premier est seul dans sa tête même entouré d'une multitude de gens et que le second a la tête pleine des autres même quand il est seul. C'est plutôt vrai. Ceci dit, toute personne équilibrée explore les deux états - tourné vers soi et ouvert sur le monde- et cherche tantôt la solitude, tantôt la compagnie pour stimuler en lui la guérison de la partie douloureuse.

S'entendre dans le silence
Etre seul de temps en temps est une nécessité absolue. On ne peut vivre dans le bruit incessant de la parole d'autrui, dans le tracas du monde, ses monstruosités, ses exigences de conformité ou d'originalité, son rythme, son regard, son jugement, son destin. Il faut pouvoir revenir à soi, se tourner à l'intérieur pour observer ce qui s'y passe quand tout se tait à l'extérieur. On entend mieux dans le silence. Quand on en n' a pas l'habitude, cela peut être angoissant car des voix montent qu'on a longtemps fait taire. Pourtant, c'est en les écoutant qu'elles s'apaisent. Personne n'aime être ignoré. 

Reprendre sa place sur la ligne du temps
La Nature a l'avantage de nous proposer un silence réparateur et créateur. Elle calme nos tourments en nous reliant à tout ce qui a existé avant nous. Elle nous ouvre des perspectives en nous faisant toucher tout ce qui existera après nous même si nous augurons du vide. C'est dans l'intuition de son immensité -la Planète Terre- que nous retrouvons notre respiration là où nous ne faisions qu'haleter. Etre bien avec soi c'est avoir retrouvé son rythme.

Se débarrasser des trop pleins
La Nature est aussi un formidable contenant au sens des bras d'une mère. Elle permet d'évacuer en sécurité l'intensité de nos tourments. Nous pouvons crier dans la forêt sans nous sentir coupables et s'en voir apaisé. La Nature remet tout à sa juste place ; ce qui est dedans et qui doit y rester ou y revenir et le trop plein dont il est utile pour notre santé de se débarrasser. 

Marcher seule -ou presque- est la façon la plus simple de cheminer en bonheur avec soi, de prendre du recul par rapport aux contraintes sociales qui nous éloignent de nous-même, de se ressourcer pour affronter le monde sans s'y diluer totalement. 




lundi 17 septembre 2018

Regarder la beauté du monde



"Quand l'amour grandit en toi, la beauté fait de même. Car l'amour est la beauté de l'âme."
Saint-Augustin


Quand j'ai quitté le Brésil, mes amis s'inquiétaient de mon retour en France. L'intensité de mon séjour, la splendeur des paysages, la liberté incroyable que permet l'immensité ne pouvaient que creuser un manque difficile à combler. On ne remplace ni les êtres, ni les expériences. Ils se succèdent sur la ligne du temps et celle de notre déploiement. Dans tous les cas c'est la suite d'un voyage forcément plein de découvertes.

Je ne connaissais pas Saumur, l'Anjou, la Loire. Depuis c'est l'émerveillement au rythme des courbes du fleuve, de son eau étonnamment claire, de ses longues et surprenantes langues de sable. Ce spectacle de la nature sous la chaleur bienveillante de l'été est un cadeau de rentrée aux couleurs d'automne. Les maïs dorés qui caressent le bleu du ciel, les figues déjà un peu lourdes, les coings qui mêlent leur jaune à celui des pommes, les baies rouges qui mouchettent le vert cru des feuillages, les tomates et les potirons qui enflamment les jardins des maisons de poupées de la ville de Rou-Marson. Impression de vivre dans un conte de fées entre château de princesse et cavernes.

Bien sûr, la laideur existe. Plus on s'y attarde, plus elle existe. Autant la survoler, l'ignorer comme on le fait pour une maladie qui n'est pas mortelle. Il n'existe aucun intérêt à se rouler dans la laideur, à lui donner notre énergie. Je suis persuadée que plus on cultive en soi la beauté, plus elle nous apparaît. C'est un travail de l'âme et du regard.

La Nature, surtout quand elle est sauvage, est un pansement de l'âme, un profond sentiment de lui appartenir dans un état délicieux de fusion où l'angoisse n'existe pas. Domestiquée par la grâce d'un poète ou d'un jardinier c'est un bain de douceur qui nous fait oublier la violence des hommes, un repos avant de retourner au combat que nous livre la civilisation.





jeudi 6 septembre 2018

Retrouver l'exiguïté de l'Europe



"L'intelligence c'est la capacité de s'adapter au changement."
Stefen Hawking


Pas facile de renoncer à la plage quand le Brésil s'éloigne. De retour en Europe, les distances paraissent si courtes que quelques centaines de kilomètres ne comptent guère pour reprendre contact avec le sable. La mental peut se faire des raisons. Le corps, lui, réclame d'autres traitements pour accepter le changement. Il veut du temps, il veut de la douceur, il veut qu'on l'écoute et qu'on lui donne ce dont il a besoin. Le corps n'aime pas qu'on le bouscule.

Malheureusement, la plage c'est tout de même loin pour s'y rendre chaque matin. Alors, il faut accepter le retour à la ville et prendre par les cornes son nouveau destin. En professionnelle du changement, j'ai mis au point une stratégie de conquête qui permet d'entrer dans la danse sans passer par la case "déprime".

1. Mettre en place la bonne croyance : Je vais m'épanouir dans ce nouvel environnement. Il s'agit en fait d'une sorte de mantra à répéter en cas de doute car c'est le seul moyen de diriger son attention sur ce qui est utile à notre équilibre.

2. Identifier ce qui nous est absolument nécessaire pour retrouver rapidement notre équilibre : pour moi c'est toujours rencontrer les personnes qui ont la même énergie que moi, les mêmes centres d'intérêt, la même vision du monde (activité de développement, artistique, professionnelle, partenaires de vie type commerçants, médecins, coiffeur…). Après, on peut affronter les autres.

3. Fuir toutes les personnalités toxiques y compris celles qui sont  "gentilles". "Toxiques" veut dire qui vous pompent votre énergie au lieu de vous en donner.

3. Sortir de chez soi le plus possible pour prendre la lumière. Se trouver une activité personnelle qui donne un sens à votre sortie. Personnellement, j'adore prendre des photos mais cela peut être promener son chien, faire son sport…

4. Tenir un journal tous les matins avant de commencer sa journée. Ecrire tout ce qui vous passe par la tête sans lever le stylo. C'est une sorte de purge qui vous empêchera de ruminer et fera étonnamment jaillir des solutions.

S'adapter au changement c'est sortir de sa coquille pour ne pas s'y sentir à l'étroit. Le repli sur soi n'est jamais la bonne réponse à la mélancolie, à la baisse de moral ou à la peur de l'inconnu.

Bonne rentrée !


mercredi 18 juillet 2018

Dire "Au revoir"



Baudelaire


Vient le moment où il faut bien partir… Même si on n'en a pas envie. Même si on laisse derrière soi un paradis de verdure, de couleurs, un émerveillement permanent, même si on a trouvé le bonheur absolu, même si on a été pleinement soi. Tout cela est déjà hier. C'est aujourd'hui et demain qu'il faut vivre. Je ne trouve pas d'intérêt à la mélancolie. J'ai la passion des nouveaux départs. 

J'ai horreur des aurevoirs. Peut-être parce que je n'y crois pas. Peut-être parce qu'au fond de moi, je reste liée d'une façon ou d'une autre à ce, ceux, celles qui comptent pour moi. Je n'ai jamais considéré le temps ou la distance comme un obstacle à la relation ; plutôt comme un révélateur. On retrouve toujours ceux avec qui on doit réaliser quelque chose. Il suffit d'être patient.

Peut-être qu'après plus de dix déménagements en France et ailleurs, j'ai appris à me protéger des émotions trop fortes, à doser mon attachement, à trouver du plaisir dans les moments de solitude, à me concentrer sur ce qui me tient en équilibre, à ne prendre que le meilleur de chaque rencontre, de chaque lieu, de chaque épreuve, à grandir dans le mouvement. Je ne trouve pas d'intérêt au déchirement. Je crois en la fidélité.

J'ai horreur des aurevoirs comme je vis mal les compliments. On veut tous être aimés et à la fois nous ne savons que faire de l'amour qu'on nous porte. Quand on me dit "Voce vai fazer muita falta, Nathalie !" ça m'étreint le cœur parce que de mon côté je ne veux pas ressentir ce manque, ce vide. Je ne veux ressentir que du plein. S'il n'y a pas de vide, je n'ai pas besoin de le remplir. Je ne remplace pas les gens. Je les garde près de moi.

Il me faudra tout de même dire aurevoir à ce Brésil si attachant, à l'immense gentillesse et douceur des brésiliens que j'ai rencontrés, leur bonne humeur malgré la terrible situation économique, à l'immense liberté possible dans un pays-continent, au sentiment de fusionner avec la grande nature, aux chants des oiseaux, aux volées de perroquets, aux chouettes des terriers, aux aras bleus qui tous les jours passent au dessus du jardin, aux colibris que je n'ai jamais réussi à photographier, aux petits singes qui viennent manger des bananes dans nos mains, aux gampas qui dévorent les mangues, aux noix de coco qu'on cueille à loisir, aux fleurs odorantes et de façon plus prosaïque aux places de parking disponibles et non payantes.

Au revoir…